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Moment d’émotion au Népal 🇳🇵 : un père n’a pu retenir ses larmes en apprenant que sa fille, Aryatara Shakya, âgée de seulement 2 ans et 8 mois, a été désignée comme la nouvelle “Kumari”, la déesse vivante vénérée par des millions de Népalais.
« Elle n’était que ma fille, aujourd’hui, elle est une déesse », a confié le père, bouleversé, lors de la cérémonie d’intronisation.
La tradition des Kumaris — littéralement “déesse vierge” — est l’une des plus anciennes du Népal.
Selon la croyance hindou-bouddhiste, une Kumari est l’incarnation vivante de la déesse Taleju, protectrice de la vallée de Katmandou.
Aryatara Shakya succède à Trishna Shakya, sa prédécesseure, et endossera désormais ce rôle sacré jusqu’à ce qu’une nouvelle enfant soit choisie à son tour.
Le choix d’une Kumari repose sur 32 critères physiques et spirituels très précis :
Une fois désignée, la Kumari mène une vie très encadrée : elle vit dans un temple royal, porte exclusivement des vêtements rouges et ne peut sortir que lors de cérémonies religieuses majeures.
Son éducation est assurée par des précepteurs privés, afin qu’elle puisse apprendre à lire, écrire et comprendre le rôle spirituel qu’elle incarne.
Si cette nomination est une immense fierté pour la famille d’Aryatara, elle s’accompagne aussi d’une part de tristesse.
Ses parents devront désormais vivre éloignés de leur fille, car la Kumari est considérée comme une divinité et non plus comme une enfant ordinaire.
Ils ne peuvent la voir qu’à certaines occasions, dans le respect des rituels religieux.
Une séparation difficile, mais perçue comme un honneur sacré dans la culture népalaise.
Aujourd’hui encore, la tradition des Kumaris fascine autant qu’elle interroge.
Pour les Népalais, elle représente la pureté, la protection et la continuité spirituelle du pays.
Mais certains observateurs estiment qu’il faudrait moderniser cette pratique pour préserver les droits et l’équilibre de ces jeunes filles sacrées.
L’histoire d’Aryatara Shakya, devenue déesse à moins de 3 ans, témoigne de la richesse spirituelle du Népal et de la puissance de ses traditions.
Entre fierté, devoir et dévotion, cette petite fille incarne désormais l’espoir et la bénédiction d’un peuple entier.